Dossier

Genres - familles - procréation

Publié le 18 juillet 2023Mise à jour le 2 mai 2024

Sommaire

    • Depuis ses origines en 1893, LE DROIT HUMAIN proclame et met en pratique dans ses loges l’égalité entre les hommes et les femmes. Plus largement, il s’engage dans la société pour l’égalité entre tous les êtres humains, indépendamment de leur genre. Aussi, la question des droits de l’enfant est au cœur de ses préoccupations depuis le 19ème siècle. Dans notre société qui présente de nouvelles formes d’affirmation de soi, de conjugalités, de parentalités et de modalités procréatives, LE DROIT HUMAIN poursuit ses réflexions pour la pleine concrétisation des principes de liberté, d’égalité et de fraternité dans la diversité des familles de notre République laïque.

    Conférence « Genre et transitions » (2023)

    • A l’initiative de la commission éthique de la Fédération française du DROIT HUMAIN, Serge HEFEZ (psychiatre, psychanalyste) a animé une conférence publique le 16 janvier 2023 en la Maison Maria Deraismes sur le thème “Transitions – quand des êtres humains réinventent le genre”.

    Note sur la loi IVG (2021)

    • publié en décembre 2021

      La proposition de loi « visant à renforcer le droit à l’avortement » a été adoptée en 2e lecture à l’Assemblée Nationale le 30/11/2021. Ce texte, approuvé par le Comité National d’Éthique le 8/12/2021, allonge de 12 à 14 semaines de grossesse le délai d’avortement. Si le droit à l’avortement se trouve facilité par cette mesure, plusieurs questions se posent : est-ce bien dans l’intérêt des femmes ? La loi n’est-elle là que pour compenser une pénurie de moyens et de professionnels de santé ? Fallait-il la modifier, ou se donner les moyens de l’appliquer ?
      (PDF - 459.28KB)

    Lutte contre l’homophobie, la lesbophobie, la transphobie, la biphobie et les thérapies de conversion

    Retrouvez via ce lien le communiqué de la Fédération française du DROIT HUMAIN publié le 17 mai 2021 à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre l’homophobie, la lesbophobie, la transphobie et la biphobie

    Qui fait les bébés ? enjeux bioéthiques de la procréation (2019)

    • Conférence de la commission Bioéthique organisée le 23 mars 2019 à la Maison Maria Deraismes (siège de la Fédération française du DROIT HUMAIN – Paris 13ème) : « Qui fait les bébés ? Enjeux bioéthiques de la procréation » avec comme conférenciers : Jacqueline Mandelbaum, Biologiste de la reproduction et Monique Jeudy-Ballini, Directrice de recherche en anthropologie sociale au CNRS.
    • Retransmission à découvrir en cliquant via ce lien ou sur l’affiche ci-dessous

    La question du droit de l’enfant (2016)

    • Publié en avril 2016

      Au terme de cette réflexion, la commission de bioéthique : reconnaît la légitimité du droit à l’homoparentalité ; reconnaît le droit de l’enfant en toutes circonstances à connaître sa double filiation biologique ; considère comme prioritaire l’inscription de chaque enfant dans une filiation sociale claire inscrite à l’état civil formalisant la responsabilité des deux adultes qui se sont engagés dans le projet parental ; en ce qui concerne les couples stables gay, la commission s’oppose fermement à tout marché procréatif et tout particulièrement au commerce de la GPA - elle reste cependant ouverte à toute proposition allant dans le sens de l’intérêt de l’enfant, en particulier en garantissant en toute circonstance une filiation claire ainsi que la préservation de ses liens aux adultes qui ont présidé à sa naissance et ont ainsi engagé leur responsabilité (GPA altruiste) ; considère possible l’accès à l’homoparentalité pour les couples stables de lesbiennes par le recours au don de sperme à la condition que soit respecté l’intérêt de l’enfant, en particulier son droit de connaître sa double filiation biologique.
      (PDF - 278.27KB)

    La recherche sur l’embryon et les cellules-souches

    • Publié en 2016

      Les recherches sur les cellules-souches et sur l’embryon font l’objet de nombreux débats et de prises de position contradictoires, ceci pour des motifs d'ordre scientifique, sociétal, juridique, moral ou religieux. Ces recherches présentent de nombreux enjeux qui sont au cœur des préoccupations des francs-maçons du DROIT HUMAIN. Il s’agit, comme nous le verrons, de définir l’humain entre organique et spirituel, d’en respecter sa dignité tout en travaillant au progrès de l’humanité…
      (PDF - 215.54KB)

    L’assistance médicale à la procréation médicale aux couples homosexuels

     

     

    • Publié en 2016

      Cette question découle directement de la loi autorisant le mariage aux couples homosexuels. Le mariage entre deux adultes confirme leur engagement l'un vers l'autre, point d'appui de la stabilité attendue pour accueillir et éduquer un enfant. Mais à ce jour la notion de Famille évoque plutôt : « les membres d'une maison unis par les liens du sang »,.Pourtant l'évolution de la société (élargissement de l'adoption, nouveaux schémas familiaux), les progrès techniques et scientifiques (Assistance Médicale à la Procréation [AMP] incluant la Gestation Pour Autrui [GPA]) bousculent et remettent en cause la forme classique de la famille. Son corollaire, la reconnaissance de l'autorité parentale, telle que nous la connaissons aujourd'hui en France, est brouillé.
      (PDF - 195.47KB)

    Le mariage pour tous

    Le 7 décembre 2012, la Fédération française du DROIT HUMAIN faisait entendre sa voix dans le débat se déroulant à propos du projet de loi sur le « mariage pour tous ». Le communiqué est à retrouver via ce lien

    Réflexions sur la gestion pour autrui (GPA)

    • Publié en 2011

      Dès 1986 la Fédération Française de l’Ordre Maçonnique Mixte International LE DROIT HUMAIN s’interroge sur les nouvelles formes d’Assistance Médicale à la Procréation. On parle alors de « bébé éprouvette » et de mère porteuse. Au-delà de l’enjeu scientifique, la question qui est posée par ces nouvelles pratiques est celle de l’évolution du droit et des changements de modèle dans la structuration familiale. La Fédération Française du Droit Humain engage alors une réflexion prospective soumise à l’étude des loges dans les termes suivants : « Un phénomène nouveau : LA MERE PORTEUSE. Quels problèmes cela pose-t-il ? » Mère porteuse, mère génétique, bébé « éprouvette ». Actuellement il y a un vide juridique, et les réflexions de conscience morale sont confuses. Quelles propositions éthiques, morales, la fédération du Droit Humain peut-elle faire à notre société ? »
      (PDF - 271.31KB)

    L’anonymat des dons de gamètes

    • Publié en 2010

      Le don de gamètes constitue une manière de concevoir un enfant en suppléant à l'infertilité du couple. Ainsi, le don de sperme pallie une inexistence ou une mauvaise qualité des spermatozoïdes; le don d'ovocytes est indiqué dans les cas d'insuffisance ovarienne. Ces dons peuvent enfin éviter tout risque de transmission de certaines maladies génétiques que ce soit par l’homme ou par la femme. Ces techniques réservées en France à « assistance médicale à la procréation » (AMP) peuvent ailleurs être autorisées pour répondre à des problématiques non médicales.
      (PDF - 160.71KB)