Dossier

Bien vieillir ensemble et fin de vie

Publié le 15 juillet 2023Mise à jour le 2 mai 2024

Sommaire

    Depuis plus d’une décennie, avant même que l’opinion publique, les médias et les responsables politiques ne s’emparent pleinement de ces sujets d’importance, les membres, loges et commissions de la Fédération française du DROIT HUMAIN ont multiplié les réflexions, débats, consultations et publications (ci-dessous) afin de mieux cerner l’ensemble des enjeux se posant sur les questions du bien vieillir et de la fin de vie. Dans leurs conférences et commissions, ils ont pour cela invité de nombreux experts, très souvent non-maçons, pour confronter les éclairages. Suite à cette longue démarche de maturation, les membres du DROIT HUMAIN se sentent ainsi aujourd’hui mieux armés  pour apporter dans leurs entourages respectifs une contribution réfléchie au débat public, car enrichie de la diversité de leurs sensibilités sur ces questions sociétales et éthiques complexes. Conformément à leurs valeurs, ils se retrouvent sur l’impératif de faire pleinement vivre les principes de liberté, d’égalité et de fraternité pour le bien vieillir et la fin de vie.

    Réalité démographique du vieillissement de la population

    • Publié en août 2023

      Alors que la proportion de personnes âgées va augmenter dans les 50 prochaines années, 20 % des plus de 80 ans ont besoin d'aide et de soutien. La fracture générationnelle et numérique, avec la question de l’accès aux droits, s'accentue également. Bien que la notion d'âge évolue, les personnes âgées dépendantes vivent souvent seules en France, ce qui les rend vulnérables. En outre, selon l'OMS, environ 25 à 30 % des personnes âgées de 85 ans et plus souffrent d'une forme de déclin cognitif. Les actions des pouvoirs publics pour mieux intégrer les personnes âgées sont réelles mais la France accuse un retard en matière d'aide aux personnes âgées. Les professionnels ne sont pas assez nombreux et leurs prestations ne sont pas suffisamment rémunérées.
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    Bien vieillir – gouvernance

    • Publié en août 2023

      Le vieillissement de la population est une réalité démographique. La part des personnes âgées va se multiplier dans les 50 ans à venir, selon les données statistiques de l’INSEE. Si 80 % des plus de 80 ans sont en bonne santé pour cette tranche d’âge, 20 % d'entre eux sont vulnérables et ont besoin d'être accompagnés à leur domicile ou en établissement. En même temps, la fracture générationnelle s’accentue par son ampleur, par son caractère inédit. Le vieillissement de la population nous engage dans de nouvelles réflexions concernant des années de vie en situation de perte d’autonomie et d’indépendance. L’autonomie correspond à la capacité de prendre des décisions et de faire des choix. L’hétéronomie est son contraire. L’indépendance est la capacité à réaliser des actes sans aide.
      (PDF - 358.53KB)

    Fin de vie : positionnement de la Fédération française du DROIT HUMAIN

    • Publié en août 2023

      L'avis 139 du Comité Consultatif National d’Éthique (CCNE) en juin 2022 : « Questions éthiques relatives aux situations de fin de vie : autonomie et solidarité » met en exergue 3 points : les évolutions législatives sur l'accompagnement de la fin de vie depuis 20 ans, l’insuffisance de connaissance de ces dispositifs et de leurs mises en œuvre, les problématiques éthiques soulevées lors des situations de fin de vie (notamment le cas des maladies graves et incurables). La commission Éthique de l'APFDH s'inscrit dans ce débat. En tant que Francs-Maçons, deux principes fondamentaux doivent guider notre réflexion : le devoir de solidarité envers les personnes les plus fragiles, l’écoute et le respect de la personne dans sa dignité, de sa capacité à exercer un choix libre et éclairé, le droit à une fin de vie digne, sans obstination déraisonnable.
      (PDF - 442.05KB)

    Convention citoyenne 2023 sur la fin de vie

    • Le dimanche 8 janvier 2023, la Convention Citoyenne sur la fin de vie organisée par le Conseil Économique Social et Environnemental (CESE) auditionnait des représentants de spiritualités non-religieuses. Vous trouverez une contribution de la Fédération française du DROIT HUMAIN au débat public dans cette vidéo (intervention d’Amande Pichegru, Grand Maître National à 13’45). Son texte est par ailleurs disponible ci-dessous.
    • Le 2 février 2023, Amande Pichegru a été accompagnée par Christiane Coudrier, membre expert de la commission éthique-bioéthique du DROIT HUMAIN pour apporter l’éclairage de notre Fédération aux parlementaires présents à la table ronde réunissant les obédiences maçonniques sur le thème « Nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie ». Le visionnage des diverses interventions est disponible sur le site de l’Assemblée Nationale (cliquer ici)

    • Contribution de la Fédération française du DROIT HUMAIN devant le Conseil Economique Social et Environnemental le 8 janvier 2023

      Dans le débat parlementaire qui s’ouvre sur la fin de vie assistée, la Fédération française du DROIT HUMAIN formule donc le vœu que le législateur ouvre enfin des droits nouveaux aux citoyens, des droits qui n’enlèveraient absolument aucune liberté et dignité à ceux qui ne souhaiteraient pas en faire usage pour leur propre personne. Notre idéal laïque qui consacre le principe de liberté de conscience de chaque citoyen trouverait alors une nouvelle expression dans nos lois. Pour nous, mourir, ou être aidé à mourir, selon sa conscience et son choix est fondamentalement un DROIT HUMAIN.
      (PDF - 162.44KB)

    Fiche de 2018 sur la place du mort dans la société – patrimonialité du corps

    • Publiée en 2018

      Le sujet s’est imposé à la commission de bioéthique lors d’une discussion sur la transplantation d’organes pour parer à la pénurie des dons et à ses conséquences. A cet effet, Ne suffirait-il pas de déclarer le corps du défunt « patrimoine de l’humanité, bien collectif », pour que la médecine et la science puissent en disposer ? Or, chosifier le corps du défunt en le réduisant à un matériau constitué d’un agrégat d’organes, d’un amas de cellules ou à une anatomie, ne fait-il pas oublier que la mort de l’être vivant est éminemment une tragédie humaine ?
      (PDF - 274.59KB)

    Conférence de 2017 sur la place du mort

    • Le 18 mars 2017, Alain Michon, Grand Maître National de la Fédération française LE DROIT HUMAIN et la commission bioéthique organisaient à Paris une conférence-débat sur le thème “La place du mort”. Qui est le mort ? Que nous dit-il ? Il se décline sous plusieurs appellations : le cadavre, la dépouille, le défunt, le corps, le gisant. Cette sémantique multiple renvoie à la difficulté où nous sommes de percevoir ce mort, de le respecter, de le nommer. Quels soins lui apporter ? Quel traitement lui offrir ? Comment le respecter ? Pour débattre de ces points sont intervenus : Sylvie Classe, cadre supérieur de santé et Jean-Yves Noël, Président Collégial des professions des chambres mortuaires de l’APHP.

    Fiche de 2016 sur les enjeux éthiques de la vulnérabilité liée au vieillissement

    • Publiée en 2016

      Le vieillissement est un phénomène normal et physiologique. Il n’en demeure pas moins que, avec l’avancée en âge, vont apparaître des pathologies qui, s’additionnant les unes aux autres, pourront conduire progressivement à une perte d’autonomie physique et/ou psychique. La dépendance va alors apparaître, avec toutes ses conséquences sur la personne âgée elle-même mais aussi sur son entourage proche et par extension sur la société toute entière. L’allongement de l’espérance de vie et la transition démographique vers un vieillissement de la population posent ainsi des dilemmes éthiques spécifiques et nouveaux à nos sociétés occidentales.
      (PDF - 231.1KB)

    Conférence de 2016 sur la vulnérabilité vieillesse-handicap

    Le 27 février 2016, la commission bioéthique de la Fédération française du DROIT HUMAIN, présidée par le Grand Maître National Madeleine Postal organisait une conférence publique sur le thème « Regards éthiques sur la vulnérabilité vieillesse-handicap« . Les intervenants étaient Emmanuel Hirsch, Professeur d’éthique médicale à la faculté de médecine de l’Université Paris-Sud. Directeur de l’Espace éthique de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris ; Pierre Betremieux, Administrateur de l’association des parents d’adultes et de jeunes handicapés ; Marie-Pierre Pancrazi, Psychiatre, gériatre, coordinateur adjoint du centre mémoire de Corse.

    Cette conférence peut être visionnée en cliquant sur ce lien

    Fiche de 2014 : la fin de vie en questions

    • Publiée en 2014

      Comment vider la coupe en beauté ? Comment la franc-maçonnerie pourrait-elle ne pas s’interroger sur la « bonne mort » et sur la fin de la vie, elle qui aspire au progrès de l’humanité et à une société plus juste, plus fraternelle, elle qui intègre la mort au cœur de ses rituels. C’est à la lumière des valeurs de la République, Liberté, Egalité et Fraternité, que nous nous interrogerons en humanistes, persuadés que « la règle, évidemment, c’est le respect de la vie humaine, mais respecter vraiment la vie humaine c’est aussi lui permettre de rester humaine jusqu’au bout, c’est-à-dire jusqu’à la mort inclusivement »
      (PDF - 277.17KB)

    Fiche de 2013 sur le prélèvement d’organes en situation d’arrêts des thérapeutiques actives dans le cadre de la loi sur la fin de vie

     

    • Publiée en 2013

      L’Ordre Maçonnique Mixte International LE DROIT HUMAIN, en prenant position sur la question de la fin de vie en faveur d’un militantisme pour une application pleine et entière de la loi du 22 avril 2005 (dite loi Léonetti) tout en ouvrant à une exception d’euthanasie proposait de soutenir une interrogation sur les problématiques émergentes. telles l’attitude vis-à-vis des patients « classe III de Maastricht », la fin de vie et le don d’organes.
      (PDF - 194.59KB)

    Conférence de 2012 sur la fin de vie

    • Conférence publique du 12 octobre 2012 « Fin de vie en question, autres regards… » organisée dans la Maison Maria Deraismes (siège de la Fédération française du DROIT HUMAIN) avec comme intervenant principal Jean-Luc Romero, Président de l’ A.D.M.D. (Association pour le Droit à Mourir dans la Dignité).