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Communiqué libération du camp de Ravensbrück

  • Communiqué
  • Thématique(s) : Femmes, Histoire, Paix, Résistance
  • Région(s) : National

Publié le 30 avril 2025Mise à jour le 1 mai 2025

La Fédération Française de l'Ordre Maçonnique Mixte International Le Droit Humain s'exprime afin de marquer les 80 ans de la libération de Ravensbrück, le camp des femmes.

Communiqué

Commémoration de la libération du camp de Ravensbrück

Il y a quatre-vingts an, le 30 avril 1945, les portes de l’un des camps les plus sinistres du régime nazi s’ouvraient enfin, mettant un terme à l’un des chapitres les plus sombres de notre histoire.

Ravensbrück était un camp destiné principalement aux femmes. 130 000 y furent internées entre 1939 et 1945. Femmes de toutes origines, de toutes nationalités, de toutes confessions. Résistantes, opposantes politiques, juives, roms, homosexuelles, handicapées, déportées pour ce qu’elles étaient ou ce qu’elles représentaient. Près de 28 000 personnes y ont perdu la vie, victimes de la faim, du travail forcé, des expérimentations médicales.

Ravensbrück, c’est aussi le courage, la solidarité et la dignité. C’est le souvenir de celles qui, malgré l’horreur, ont continué à chanter, à prier, à s’entraider, à résister. C’est le nom de Germaine Tillion, de Geneviève de Gaulle-Anthonioz, de Marie-Claude Vaillant Couturier et de tant d’autres qui ont su faire triompher l’esprit humain sur la barbarie.

Leur histoire n’est pas seulement celle du passé : elle est un appel permanent à la vigilance, à la justice, à la paix. Elle nous rappelle que l’intolérance, sous quelques formes qu’elle se manifeste peut, lorsqu’elle n’est pas combattue, mener à l’irréparable.

Aujourd’hui, alors que les témoins directs disparaissent peu à peu, c’est à nous, aux générations d’après, qu’il revient de transmettre la mémoire de Ravensbrück. Non pas comme une simple page d’histoire, mais comme un engagement vivant. Car se souvenir, c’est résister. Se souvenir, c’est prévenir. Se souvenir, c’est ne plus se taire devant la souffrance des peuples, la violence, la volonté d’extermination.

À toutes celles qui sont tombées, à celles qui ont survécu, à celles qui ont témoigné, à celles qui n’ont pas eu la force ou la possibilité de le faire, nous disons : nous ne vous oublions pas. Votre combat, vos souffrances, votre humanité vivent en nous.

Le 30 avril 2025

Le Droit Humain – Fédération française

  • Communiqué libération de Ravensbrück

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