Cimetière de Levallois le vendredi 1er mai 2015
Louise Michel : En 1871, elle participe activement aux événements de la Commune de Paris, autant en première ligne qu’en soutien. Capturée en mai, elle est déportée en Nouvelle-Calédonie où elle se convertit à la pensée anarchiste. Elle revient en France en 1880, et, très populaire, multiplie les manifestations et réunions en faveur des prolétaires. Elle reste surveillée par la police et est emprisonnée à plusieurs reprises, mais poursuit inlassablement son militantisme politique dans toute la France, jusqu’à sa mort à l’âge de 74 ans.
Aux coté des hommes, des femmes réclamaient le droit au travail et l’égalité des salaires. Louise Michel Nathalie Lemel et bien d’autres femmes, se battaient sous l’habit des « fédérés » contre les « versaillais » sur les barricades.Sur le chemin de l’émancipation des femmes, la Commune a marqué une étape importante.
« En ce début de 21° siècle, il serait faux de croire définitivement dépassée la discrimination à l’égard des femmes, toujours exposées aux violences, aux moindres salaires, aux emplois précaires, aux difficultés de la monoparentalité, aux moindres retraites.
Tant que l’égalité des Hommes et des Femmes ne sera pas atteinte la lutte devra se poursuivre. Donner aux femmes la place qui leur revient ce n’est spolier personne. Mais les femmes ne peuvent ni ne doivent être seules dans ce combat les hommes…
TOUS les hommes doivent être à leur côté. Comme les fondateurs de notre Ordre, l’Ordre Maçonnique Mixte et International Le Droit Humain né en France en 1893, nous affirmons ici solennellement, faire encore et toujours de cette quête d’égalité notre objectif prioritaire. Nous serons actifs et vigilants afin que l’égalité en droits devienne en tous lieux une égalité de fait. Ce ne sera là que justice et équité. »