Pour notre première conférence publique de l’année, qui s’est déroulée le samedi 17 octobre 2015 dans nos locaux de la rue Pinel, Le DROIT HUMAIN avait choisi le thème des jeunes pour aborder avec nos intervenants la question de leur implication dans la société. Il s’agissait d’envisager les moyens qui se proposent à eux pour prendre place dans la société : comment créer du lien social pour contribuer à un vivre ensemble harmonieux, cela dans le cadre d’un projet de vie qui réponde à des aspirations de réalisation personnelle.
Nous souhaitions leur présenter la franc-maçonnerie comme l’un des moyens qui leur est ouvert pour y mener une quête de sens de la vie, y construire une pensée éclairée qui contribue au perfectionnement individuel et à un engagement dans le monde et la société, autant d’objectifs qui sont les motivations de la plupart de ceux qui veulent nous rejoindre dans notre idéal de construction d’une société plus juste et fraternelle.
La franc-maçonnerie apparaît souvent aux jeunes comme « une vieille dame » un peu déconnectée et leur semble réservée à une élite de personnes « arrivées » et le plus souvent âgées.
Loin de cet a priori, LE DROIT HUMAIN leur offre l’exemple de sa modernité dans les deux spécificités qui ont présidé à sa création il y a maintenant plus de 120 ans : la mixité et l’internationalisme, dans le titre distinctif qu’il s’est donné où s’inscrit son idéal humaniste et son projet fondateur : travailler au progrès de l’humanité pour construire « le droit humain ».
Dans une société en crise de valeurs, où tous les repères se brouillent, où la réaction l’emporte sur la réflexion, les jeunes doivent savoir que des portes du Droit Humain leur sont ouvertes : ils pourront y trouver, grâce à la méthode maçonnique, les outils nécessaires à la construction d’une pensée libre et à leur « développement moral, intellectuel et spirituel ».
Les jeunes ont toute leur place dans nos loges. Si nous pouvons leur être d’un grand bénéfice, ils le seront aussi pour nous car la société que nous voulons construire, ils en sont l’avenir : ce n’est que dans la conscience de cette responsabilité commune, et donc intergénérationnelle, qu’il peut se préparer.
Madeleine Postal Président du Conseil National de la Fédération Française du DROIT HUMAIN