Lorsqu’en 1910 Clara Zetkin et Alexandra Kollontaï eurent l’idée d’une Journée des femmes, elles la conçurent internationale, donnant à leur projet une dimension universelle, au-delà des frontières et des cultures. Elles définirent d’emblée des luttes à mener sur des sujets que nous connaissons encore : droit de vote, droit au travail, fin des discriminations.
C’est le 8 mars 1977 que l’ONU fit de cette Journée internationale une occasion de maintenir vigilant notre regard sur tout ce qui reste à faire pour l’égalité entre homme et femme. Et en France c’est en 1982 qu’un statut officiel sera donné à cette Journée. Le rappel de ces deux dates indique à lui seul que le chemin fut long avant que cette préoccupation ait la reconnaissance institutionnelle qui lui est due. Et tant reste à faire.
Cette année l’ONU invite à franchir le pas vers l’égalité des sexes, pour une Planète 50-50 à l’horizon 2030.
Les Francs-maçons de la Fédération française de l’Ordre Maçonnique Mixte International LE DROIT HUMAIN soulignent que « l’égalité de l’homme et de la femme » fut en 1893 la première pierre fondatrice de leur engagement maçonnique en mixité. Dès nos premiers Convents la question des droits des femmes est apparue, et cela ne s’est jamais démenti : vote des femmes (1920), égalité de l’homme et de la femme devant la loi (1925), prostitution (1910, 1929), question des mères porteuses, mères génétiques et bébés-éprouvettes comme on disait en 1985…
En cette Journée internationale nous voulons rappeler cet héritage pour le prolonger et le faire vivre dans le monde actuel.
