Photo : extrait du documentaire de Thierry Michel “L’homme qui répare les femmes”.
Cette journée décidée par l’ONU en 1999, fait suite aux différentes Résolutions de 1993 et 1997, dénonçant les violences faites aux femmes, en lien avec la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948.
Les Francs-maçons de la Fédération française du DROIT HUMAIN veulent à cette occasion rappeler leur attachement au respect des droits consacrant l’égalité, la sécurité, la liberté, l’intégrité et la dignité dues à tous les êtres humains.
De nombreux États membres ont prévu dans leur législation des sanctions visant à punir et réparer les torts faits aux femmes victimes de violences. Des mesures d’information et de protection sont aussi mises en place. Malheureusement, dans d’autres pays, ou pour certains groupes minoritaires, des discriminations sexistes sont trop souvent constatées. Elles peuvent prendre la forme de traitements cruels, inhumains ou dégradants, parfois justifiés par des pratiques culturelles.
Selon la Banque Mondiale, pour une femme âgée de 15 à 44 ans, le viol et la violence conjugale représentent un risque plus grand qu’un cancer, un accident de la route, la guerre ou le paludisme réunis.
La violence à l’égard des femmes est un obstacle sur la voie de l’égalité, du développement et de la Paix. Cette violence se cache sous de multiples visages: violence verbale, physique, psychologique, sexuelle. 200 millions de filles dans le monde subissent des mutilations génitales. Le viol est revendiqué comme arme de guerre.
L’ONU a lancé une campagne « tous UNIS » ayant comme objectif “ne laisser personne de côté et mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles.”
De nombreuses associations luttent pour la protection de la dignité des femmes, les aident à libérer leur parole et les assistent en justice et leur réapprennent à vivre normalement.
Récemment, des hashtags ont fleuri accélérant la dénonciation de prédateurs sexuels.
Des progrès sont constatés, mais il reste encore beaucoup à faire pour éliminer ces exactions intolérables. L’engagement de tous est nécessaire, chacun à son niveau. Denis Mukwege, gynécologue congolais, surnommé « l’ homme qui répare les femmes » vient de recevoir le prix Nobel de la Paix pour le travail qu’il accomplit auprès des femmes victimes de sévices sexuels.
Les hommes et les femmes du DROIT HUMAIN saluent le dévouement de tous ceux qui sont engagés dans ce combat. Leur vigilance est de tous les instants pour porter assistance à ces femmes traumatisées qui vivent souvent à côté de nous.
FÉDÉRATION FRANÇAISE DE L’ORDRE MAÇONNIQUE MIXTE INTERNATIONAL LE DROIT HUMAIN